L’artiste Sylvain P. (Henri) Cousineau est né en 1949, à Arvida, au Québec.  Il a vécu et travaillé à Montréal et Ottawa, à La Vialle (France) et à Londres (Angleterre) où il est décédé en 2013.

Ses œuvres font partie de collections privées et publiques, notamment celles du Musée des beaux-arts du Canada, du Musée d'art contemporain de Montréal, du Musée national des beaux-arts du Québec, de la Galerie d'art d'Ottawa et de la Banque d'œuvres d'art du Conseil des Arts du Canada.

Cousineau a enseigné au Département d’arts visuels de l’Université de Moncton (1974‑1975), puis au Département d'arts visuels de l'Université d’Ottawa (1975-1988).

The artist Sylvain P. (Henri) Cousineau was born in Arvida, Quebec in 1949.  He lived and worked Montreal; Ottawa; La Vialle, France and London, England, where he died in 2013.

His works are included in private and public collections including the National Gallery of Canada, the Montreal Museum of Contemporary Art, the Musée national des beaux-arts du Québec, the Ottawa Art Gallery and the Canada Council Art Bank.

Cousineau taught in the Département d’arts visuels at the University of Moncton from 1974 to 1975, and in the Department of Visual Arts at the University of Ottawa from 1975 until 1988.

«Privilégiant, avec une sorte d'arrogante naïveté, la prolifération plutôt que l'économie des références, des objets, des supports, Cousineau propose une navigation dans un monde où des images fortement connotées, des motifs simples qui déclenchent des associations témoignant de notre appartenance à une même communauté, circulent d'une œuvre à l'autre métamorphosés au gré d'une pratique s'appropriant avec caprice et feinte légèreté les différents mouvements de l'histoire de l'art.  Le «all over» de pois, ce tachisme épidémique dont l'artiste a fait en quelque sorte sa signature, se répand sur l'objet trouvé, sur une partie ou la totalité de la surface picturale, se concentre pour s'adapter à la description d'une figure, mime ou pertube la lecture...  Tout sauf systématique, la signature picturale se prête ainsi à tous les jeux; elle est cet élément mobile qui s'ajuste aux déplacements, aux rebondissements déconcertants des relations possibles entre la figure et le fond toujours remise en question, d'un tableau à l'autre, du tableau à la photo, à la sculpture, à l'objet trouvé.  Mais ce qui «point» à travers cette exploration singulière des différents traitements sollicités pour définir une œuvre, c'est quelque chose comme un cri étouffé par un énoncé cinglant amusé.»

Catherine Bédard, attaché culturel à l'ambassade du Canada à Paris, à l'occasion d'une exposition personnelle de l’artiste, en 1993.